lundi, avril 03, 2006

Haïku du désir

Le vent frais d'avril
gonfle mon coeur, mes poumons.
Nettoie la ville

Nuque dénudée
du renflement de mes seins
éclos l'orchidée

Le corps encore vert,
cherche les aspérités.
Bout des doigts effleurant l'air

La bouche aux aguets
d'un désir posé sur elle,
paupières baissées

Les bourgeons transis
de fragiles prémices,
tremblent de plaisir