Haïku du désir
Le vent frais d'avril
gonfle mon coeur, mes poumons.
Nettoie la ville
Nuque dénudée
du renflement de mes seins
éclos l'orchidée
Le corps encore vert,
cherche les aspérités.
Bout des doigts effleurant l'air
La bouche aux aguets
d'un désir posé sur elle,
paupières baissées
Les bourgeons transis
de fragiles prémices,
tremblent de plaisir
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